{Terminé}Le Congrès des Nouvelles Technologies (pv Vyle)

Devant la glace, Jia Li remonta ses cheveux noir corbeau à l'aide d'une broche. Elle regrettait parfois d'avoir couper sa longue chevelure de poupée qui lui pendait jusqu'aux reins autre fois. Mais à la mort de son père, les choses avaient changer. Elle avait également à choisit de se faire tatouer le visage, en signe de bravoure. Cela avait été horriblement douloureux, puisque les tatouages étaient fait dans la pure tradition ancestrale.

Soudain, un douloureux spasme dans sa main lui fit échapper l'accessoire et sa chevelure retomba mollement sur sa nuque. La jeune femme agrippa son poignet, grimaçant.

"Je t'avais bien dit que tu en faisais trop." Fit une voix familière dans son dos.

Jia Li fit volte-face, prise sur le fait.

"Grand-mère! Depuis combien de temps es-tu là?" S'étonna la jeune femme avant de se pencher pour récupérer sa broche.

"Suffisamment pour voir que tu ne vas pas bien. Qu'est-ce que tu fais habillé comme cela? Où vas-tu?"

La jeune sorcière avait en effet revêtue une élégante robe cerise noire, coupée un peu au dessus du genou. Le tissus sobre lui coulait sur le corps comme une seconde peau. Les manches étaient longues, et le colle scoop n'était pas du genre révélateur. Seul l'ouverture sur son dos et sur son tatouage la rendait un brin sexy.

"Au congrès des Nouvelles Technologies" répondit-elle en complétant sa coiffure, fortement agacée qu'on l'air surprise en plein moment de faiblesse.

"Tu devrais rester. Et te reposer Jia Li." Dit la vieille femme en lui agrippant le bras d'une main ferme malgré son âge vénérable.

"Une Chen n'a pas besoin de repos." Répondit-elle à sa Bao avant de se libérer de son emprise.

Sans se retourner, la sorcière attrapa son sac à main et sortit de la pièce. Jia Li gagna la voiture en bas du bâtiment qui l'attendait. Une fois assise sur la banquette arrière , elle ferma les yeux. Un nouveau douloureux spasme la secoua et elle étouffa un juron, serrant les poings.
Bao avait raison sur un point, elle avait amplement abusé côté magie ces derniers temps. Son corps subissait difficilement toutes les transformations dont elle lui infligeait. Et ça commençait à se faire ressentir. La magie avait un prix, sa grand-mère l'avait toujours dit. Et Jia Li en avait parfaitement conscience. Cependant, elle n'avait pas toujours le choix.

La voiture s'arrêta finalement devant le grand bâtiment où devait se tenir le congrès. Accompagné de son fidèle lapin, Xun, Jia Li gravit les marches du gratte-ciel. Plusieurs de ses hommes parcourraient également le bâtiment au cas, sachant comme toujours rester merveilleusement discret.

Il y avait beaucoup plus de monde que prévu nota-elle une fois à l'intérieure. La foule était dense.

C'était une journée comme les autres pour Vyle. Il s'était levé tôt, il avait sortit son chien, laissé sa femme de ménage s'occuper du reste, puis il s'en était allé au journal. Là, il avait prit un café avec ses collègues, débattu sur les dernières dépêches qui étaient tombées, il s'était renseigné sur divers événements qui avaient eu lieu la nuit avant de rendre sa chronique hebdomadaire à son rédacteur en chef. Il avait ensuite prit ses affaires, puis il s'en était allé dans le quartier des affaires de la ville.

C'était aujourd'hui que le congrès des nouvelles technologies avait lieu. Il avait salué ses nombreuses connaissances, écouté l'humour douteux des patrons de grosses firmes et payé un café et une pâtisserie aux pauvres secrétaires qui devaient subir à longueur de journées ces types odieux. Il était venu extrêmement tôt, avant même l'ouverture des portes. L'avantage d'être un journaliste comme lui, connu et apprécié de tous, c'est que l'on a accès à plein d'endroit où les autres ne peuvent aller, pas même ses confrères. Il apporta aux types de la sécurité des cafés et une bouteille de whisky. Il savait que ses gorilles avaient un faible pour les boissons plus corsés et lui voulait juste se les mettre dans la poche.

Il passa l'heure avant l'ouverture à voir comment se déroulerait la journée, quelles étaient les nouveautés les plus attendues. Certaines promettaient, d'autres non. Comme toujours au final. Quand les portes s'ouvrirent, un flot de gens importants arriva. Il en répara certain, mais pas tous. Il n'avait pas vu que la mafia serait là elle aussi, sous le masque d'une beauté fatale au caractère bien trempé... répondant au nom de Jia Li. Quoi qu'il en soit, il ne s'installa pas dans la salle, mais en retrait près de la porte, pour avoir un visu aussi bien, sur la scène, que sur l'auditorium...

Jia Li avait beaucoup de mal à porter attention à tout ce qui se passait autour d’elle. Grand-mère avait-elle raison se demanda-t-elle. La sorcière fit un effort supplémentaire pour écouter l’une des présentations à laquelle elle assistait. Certains technologies étaient dignes d’intérêts, peut-être même qu’elle investisse. Pourtant, il lui était difficile d’écouter attentivement le conférencier.

Tout à l’heure, elle avait entraperçut le journaliste Vyle. La jeune femme s’était empressée de détourner le regard. Elle lui en voulait encore. Bien que ce fut elle la fautive dans toute cette histoire. Mais cette humiliation avait été très difficile à encaisser, surtout à cause de son égo démesuré.

‘’Xun…?’’ murmura-t-elle à son homme de main, non loin derrière.’’ Irais-tu me chercher un rafraîchissement, s’il te plait?’’

Elle ne se sentait pas bien du tout en fait. Mais ça allait passer, elle en était sûre. Chen n’était pas faible! Personne ne l’était moins qu’elle se persuada-t-elle alors que le colosse disparaissait dans la foule. Une gorgée de vin et elle…

Soudain, la pièce se mit à tournoyer devant ses yeux. Jia Li sentit qu’elle allait faire une nouvelle crise. Ses forces l’abandonnaient. Vite! Elle ne pouvait pas rester au milieu de la salle et s’affaisser aux pieds des gens!

Jia Li, soudain livide, tourna les talons et tenta de rejoindre l’un de ses hommes. Sa respiration se fit haletante, son sang bourdonnait dans ses oreilles alors qu’elle fendait la foule à vive allure.
Mais elle percuta de pleins fouet une grande masse  qui s’avéra être le dos de Vyle Dalh Maz Yien.
‘’Pardon , je…’’ gémit-elle en s’agrippant à son épaule.

Ce fut le noir totale dans son esprit. Ses yeux se révulsèrent et elle sombra dans l’inconscience, son corps secoué de convulsion.

Vyle écoutait attentivement ce qui se disait. Il avait son bloc-note sur lequel il notifiait les choses intéressantes, aussi bien les inventions que ce qui se passait dans la salle. Il était assez consciencieux. Un des assistants de l'organisation vint même lui apporter un café. Ce dernier resta avec lui une dizaine de minutes environ. Ils échangèrent quelques mots à voix basse, puis le jeune homme s'en alla. Après plus d'une heure de conférence, une pause était la bienvenue. Les gens se ruèrent tous hors de la salle, s'installant ici et là.

Il se dirigea vers le buffet et se servit un nouveau café. Il n'avait pas envie de boire du vin, ou d'autre alcool proposé par un buffet chargé et onéreux. Il resta dans la salle, discutant avec des personnalités qu'il croisait, quand soudain, une personne lui rentra dedans avec la force d'une mouche sous somnifère. Une main s'agrippa à son épaule. Il se retourna, entendant la personne s'excuser, mais il ne reconnu pas la voix quasi éteinte de la mafieuse. Alors qu'il lui faisait face, les force de la jeune femme semblait l'avoir totalement abandonné. Avec réflexe, il l'attira contre lui, une main au creux de son dos pour le tenir, l'autre sous son aisselle. Elle perdit connaissance.

« Madame Chen ? » dit il doucement avec un brin d'inquiétude mélangée à l'étonnement dans la voix.

Soudain, il sentit des spasmes la parcourir. Il n'avait pas envie de crier qu'elle venait de faire un malaise. Il ne voulait pas la mettre dans une situation compromettante, en état de faiblesse devant tout le monde. Il resserra son étreinte, le temps que les convulsions cesse. Il se fit le plus discret possible, n'attirant pas l'attention sur eux deux. Il vit, au loin, passé un de ses hommes qui devaient la chercher. Que devait-il faire ? La voir dans cet état pouvait compromettre son assurance légendaire, son aura de danger qui émanait d'elle quand elle jetait un regard noir aux gens. N'ayant pas envie de se la mettre encore plus à dos qu'il ne l'avait déjà fait, il choisi de ne pas interpeller le soit disant 'lapin' de la famille Chen.

Une fois les convulsions terminés, il décida de la porter dans un endroit plus discret et plus tranquille. Il passa un de ses bras derrières ses omoplates, l'autre sous ses genoux et il la souleva doucement, laissant tomber sa tête contre son torse. Il sortit directement de l'assemblée, trop occupée à jaser pour les remarquer. Ils sortirent donc de la grande salle pleine de monde pour rejoindre un couloir vide...

[HJ: V_V nan c'est pas du tout romantique PAS DU TOUT]

[HJ: c'est génial XD]

Que ce passait-il? Où était-elle? À qui appartenait ce coeur qui battait sous son oreille? S'était-elle endormie une fois de plus dans le lit de Shui-Khan? Et maintenant papa la ramenait dans son lit.

Non... Papa... Il voulait que je lui raconte une histoire, papa. Ce n'est pas de ma faute. Il est si seul papa... Laisse moi y retourner.

"Papa..." Marmonna-t-elle, tentant d'émerger de son sommeil.

Quel était cet affreux mal qui l'affligeait de la sorte? Une minute... Elle n'était pas dans la maison de son enfance. Elle n'avait plus 6 ans. Et son père et son frère était tous les deux morts depuis longtemps! Bordel! Ses muscles la faisait souffrir. Jia Li fit un effort surhumain pour ouvrir les yeux.

La jeune sorcière reconnut ce parfum , et ce visage. Oh! Par l'enfer! Elle était dans les bras de ce satané charognard de journaliste.

"Vous... Vous..." Grogna-t-elle, les yeux injecté de sang." Je vais..."

Son visage déformer par la colère se défit et elle cligna des yeux, avant d'émettre un râle de douleur. Que signifie tout ceci?! Elle était beaucoup trop faible pour lui signifier sa colère. Jia Li n'eut pas la force de s'écarter.

« Vous allez quoi ? Dites-moi donc ? Vous ne tenez même pas sur vos jambes ! » dit-il d'un ton irrévérencieux.

Vyle la déposa très délicatement sur les marches d'un escalier. Il posa sur elle, un regard froid et distant. L'apparence qu'elle se donnait, avec ses grands airs, contrastait ce qu'il lui avait semblé entre-apercevoir. Dans son sommeil, elle appelait son père, comme une petite fille. Elle avait beau se comporter comme une dame, avec son déhanché de femme fatale, menacer ses opposants de toutes les tortures possibles, elle restait une fillette fragile qui avait besoin des siens. Pour la première fois, il vit derrière le masque qu'elle affichait, d'un oeil différent. Il soupira agacé.

« Comment vous sentez vous ? » dit il d'un ton un peu radouci...

Le journaliste l'avait installée un peu plus haut sur les marches, il était quant à lui en contre bas, un genou à terre pour être quasiment à sa hauteur, près cependant à l'attraper si jamais elle tombait. Il l'observait, se demandant si elle était en état qu'il la laisse seule quelques secondes, le temps pour lui de lui rapporter un verre et surtout un truc à manger. Elle était vêtue beaucoup plus sobrement qu'à son habitude, mais elle gardait toute sa splendeur naturelle. Une robe qui la mettait parfaitement en valeur sans pour autant être vulgaire...

La jeune femme ne su que répondre. En effet, qu'allait-elle faire? La Tête du Dragon était privée de ses hommes. En plus, elle avait perdu son sac à main dans sa chute, celui-ci contenant une dague en cas d'urgence. Et son corps était encore trop encore endoloris pour qu'elle puisse compter sur ses capacités au combat. Au moins, les spasmes semblaient avoir disparut pour de bon.

La mine renfrognée, elle détourna les yeux. Jia Li lui aurait volontiers fait ravaler ce petit air impertinent. Ne savait-il pas à qui il avait à faire! Elle était Chen Jia Li! La plus terrible sorcière qui soit, après Bao bien sûr. En plus d'être Chen Shui-Khan, le roi du crime incontesté! Personne ne volait à son secours! Personne ne la prenait dans ses bras! Personne!

Jia réprima l'envie de lui tirer la langue alors qu'il la posait sur les marches d'un escaliers. Elle prit une demie seconde pour regarder autour d'elle. La jeune femme n'était pas exactement certaine de savoir où elle se trouvait. Combien de temps avait-elle été absente? Des voix lui parvenaient du couloir d'en face, elle n'avait donc pas quitter le bâtiment. La sorcière eu un frisson en passant à ce qui aurait pu se passer si Vyle n'avait été là. Mais elle était encore trop en colère pour même penser à le remercier. Elle se recroquevilla sur elle-même et croisa les bras sur sa poitrine.

"J'ai connu mieux." Finit-elle par avouer , évitant toujours le regard du harpie.

Que sa grand-mère soit présente d'un instant de faiblesse de sa part était une chose. Que le journaliste à plume la voit faire un malaise en était une toute autre. Elle ne cessait de se rendre ridicule et grotesque en sa présence. C'était extrêmement dure à digérer . Elle détestait être en position d'infériorité.La sorcière finit par lever les yeux vers lui et le défia du regard.

"Qu'avez-vous vu exactement?"

Vyle se releva, cette fois-ci la dominant de toute sa hauteur. Elle venait de se recoquiller sur elle-même, ses bras contre elle. Il ne dit rien. Il retira sa veste et la posa sur ses épaules quasi-nues. Elle devait avoir froid, vu la position dans laquelle elle se mettait, à moins que ce soit parce qu'elle était gênée de se sentir en état de faiblesse. Malgré son élan de générosité à son égard, le journaliste gardait ses distances avec elle. Elle se sentait peut-être mal pour le moment, mais plus tard... elle serait à nouveau dangereuse. Il ne valait mieux pas aller trop loin non plus. Il y avait une certaine tension entre eux deux, depuis leur première rencontre. Il savait qu'il allait parfois trop loin, qu'il poussait ses interlocuteurs dans leurs retranchements les plus lointains, mais il ne pouvait pas s'en empêcher. La dernière fois qu'il avait dépassé les bornes, il avait failli se faire étrangler par un loup garou en colère.

« Qu'importe... Demain vous aurez retrouver votre superbe... Et vous serez à nouveau la Chen Jia Li qui menace... »

Son ton était condescendent et froid. Il n'arrivait pas jouer au type charmant avec elle, comme il le faisait avec les autres, dont son frère. Non pas qu'il était misogyne, bien au contraire, mais c'était elle qui le mettait mal à l'aise. Il avait quand même failli par deux fois finir dans son lit, parce que cette femme était une sacrée allumeuse. Bien qu'il fut timide avec les femmes et leur séduction, il savait en général les repousser, souvent assez vivement même. Mais avec elle, il avait du fuir. Il n'y était pas arrivé.

« Vous restez assise ici bien sagement... je vais vous chercher un truc à boire et à manger. Ça ira mieux après... » dit il sur le même ton

Il recouvrit ses épaules de sa veste et la jeune femme sursauta. Jia Li l'interrogea du regard. Voilà qu'il se prenait pour un infirmier à présent? Ça va doc, je ne suis pas en état de choc, voulut-elle lui balancer. Mais dans la présente situation, ça aurait été inappropriée. Il ne lui manquait plus que la tasse de café pour être la parfaite caricature de l'innocente victime d'un drame.

Néanmoins, elle resserra les pans de la veste sur son corps. C'était donc comme cela qu'il la voyait. Un tyran menaçant. Jia Li avait un peu de ça, c'est vrai. Mais , étrangement, elle aurait espérer que Vyle la tienne en une un peu plus haute estime. La voilà vexée.

Soudain, le harpie voulut la quitter. Non! La panique s'empara d'elle. Ses yeux s'arrondirent et elle tendit la main pour tenter de le rattraper.

"Ne me laissez pas...!" S'ecria-t-elle.

La jeune femme se figea aussitôt et se rétracta bien assez vite. Ses joues prirent une teinte rosée et elle s'éclaircit la gorge. Seule. Elle redoutait d'être seule.

"Un grand verre d'eau fera l'affaire, merci."

Alors que Vyle s'apprêtait à s'en aller dans la grande salle, Jia Li le supplia presque terrorisée de rester avec elle. Il se retourna complètement surpris. Elle l'avait attrapé par la main et la tenait fermement. Scotché. Il était complètement scotché par cette attitude frêle et fragile qui venait à nouveau de percer sa carapace. Il ne dit rien. Elle vira dans une teinte cramoisi avant d'essayer de se rependre. Il hésita. Que devait-il faire ? Il leva les yeux en direction du lieu ou se passait la convention, puis redirigea son regard vers elle. Il regarda de nouveau dans le couloir. Une silhouette sombre se dessinait. Oh, un des types de la sécurité. Il avança de cinq mètres et l'interpella.

Le type se dirigea vers eux, regarda avec suspicion la jeune femme assise sur les marches. Lui et Vyle parlèrent à voix basse. La mafieuse ne pouvait pas entendre ce qu'ils se disaient. Le harpie lui expliqua que son amie avait fait un malaise et qu'il ne voulait pas la laisser toute seule. Il lui demanda s'il pouvait lui rendre un petit service... Apporter un verre de jus de fruit, type orange. Même si c'était imbuvable pour lui, il savait que les vitamines que ce liquide contenait étaient très utiles aux humains... et assimilés humains. Il lui pria aussi de pendre un sandwich quelconque. Sans soucis, l'homme s'exécuta. Après tout, le journaliste avait offert une bouteille de whisky à l'équipe quelques heures plus tôt.

Quand l'homme partit, Vyle s'assit juste à côté de la jeune femme, une marche plus bas qu'elle. Il ne dit rien. Il ne la regardait pas. C'était aussi la première fois depuis qu'il la connaissait qu'elle ne lui sautait pas dessus de façon complètement éhontée. Elle était plus agréable à vivre quand elle jouait à la jeune fille timide. Au bout de trente secondes, il parla enfin.

« Je ne vous laisserais pas... » dit il à voix basse

[HJ: je sais que je t'ai déjà dit merci. Mais , c'est vraiment génial comme ava, ça fait vraiment le jour, et la nuit. Et je viens de remarquer que c'est les Queen and King of heart. J'adore. En plus tu as choisis la parfaite image pour Shui. Il a l'air menaçant mais sexy xD]

Un grand homme apparut au bout du couloir et Jia tressaillît. Si c'était son lapin, Vyle risquait de passer un mauvais quart d'heure. Et c'était la dernière chose qu'elle voulait en ce moment. La jeune femme n'était pas encore prête à retourner là-bas, même si elle devinait qu'à l'heure qu'il était, ses hommes devaient ratisser la foule à sa recherche.

Les deux hommes échangèrent quelques mots et la jeune femme fronça les sourcils. Elle tenta désespérément d'entendre ce qui se disait. Vyle allait-il la dénoncer aux autorités. Il en était parfaitement capable. Sale traitre! Elle s'attendit au pire en voyant les deux messieurs se séparer. La jeune sorcière ne se laisserait pas faire. Elle ne pouvait pas se battre, mais elle pouvait encore mordre. Mais contre toute attente , l'agent de sécurité repartit vers la salle de congrès.

Quoi? Le harpie revint dans sa direction et Jia le dévisagea, totalement abasourdie. L'autre était aller chercher du renfort? Il allait revenir avec toutes l'équipe de sécurité. La sorcière grimaça, dégoûté.
Vyle s'assied non loin d'elle, sans lui accorder un regard, alors qu'elle ne le lâchait pas des yeux, furieuse.

Après un lourd et interminable silence, la réponse de Vyle la prit au dépourvue.

"Que lui avez-vous dit?" Dit-elle, sans comprendre.

(Hj : je t'en prie ! Je pense que le pique leur serait mieux allé, mais le rouge était plus graphique ^^. Mais bon le coeur, ça va aussi de toute façon ! Et puis en plus comme ça ton ava est réversible XD. Et dire que depuis la création de ce compte, c'est ce que je visualisais pour toi :p )

« Oh... rien que vous aillez envie d'entendre dire... » dit il énigmatique.

En effet, Vyle se voyait mal dire qu'il avait mentit à l'agent de sécurité en faisant passé Jia-Li pour sa petite amie. Il lui avait monter un bateau sur une éventuelle crise d'agoraphobie doublée d'une anémie. Il avait utilisé un prétexte bidon pour justifier le fait qu'il ne voulait pas la laisser seule. Un truc peu reluisant... il l'avait traitée de chieuse ! Sur quoi l'agent avait commenté que toutes les nanas étaient comme ça. Si en temps normal Vyle prenait le partit des femmes, pour une fois, il n'en avait pas eu envie.

Il se leva quand il vit le garde revenir seul, avec les mains chargées. Il alla à sa rencontre et ils échangèrent d'autres banalités. Après quoi, le vigile mit une claque dans le dos du journaliste avec un rire un peu gras. Le harpie resta stoïque et força un petit rire... jaune. Il revint vers la délicate mais dangereuse jeune femme et lui tendit ce qu'il avait dans les mains. Un verre de jus d'orange, une petite bouteille d'eau et une espèce de mini sandwich que l'on trouvait sur le buffet. La vision de cette nourriture lui mit un haut le coeur qu'il essaya de réprimer...

« Tenez... Mangez ! Ca ne pourra pas vous faire de mal... »

Spoiler:

[Hj: ouuuh! ]

"Si vous dîtes cela pour me rassurer, c'est raté."dit-elle, cachant difficilement son inquiétude grandissante.

Jia Li se mordit l'intérieure de la joue, elle aurait voulut que sa sonne plus sèchement. Mais elle donnait vraiment l'impression d'être une gamine en choc post traumatique romantique. Mais reprends toi idiote! La sorcière garda ses yeux rivés sur ses escarpins , étouffant un juron dans sa langue maternelle.

Elle leva finalement le regard en voyant leur "nouvel ami" revenir avec... Une collation?

"Qu'est-ce que....?"

Vyle s'était fait venir un encas, livré par un agent de sécurité. Et en plus, elle le croyait fin connaisseur de charogne. C'était à ne rien comprendre. Mais voilà que Vyle lui tendait sa livraison.

"Pour moi?" S'étonna-t-elle, ayant jusque-là totalement exclue que ce repas improvisé lui était destiné.

Jia Li se redressa et lui prit doucement des mains. Ses commissures se retroussèrent malgré elle en l'ombre d'un sourire, reconnaissante. Elle ne lui avait demander qu'un verre d'eau portant. Elle avait une bouteille complète, doublé d'une sandwich et d'un verre de jus d'orange.

La sorcière allait lui balancer un truc du genre : je savais que vous en pinciez pour moi. Mais tout ce qui franchit ses lèvres fut:

"Merci."

La jeune femme bu d'un cou tout le contenue du verre de jus d'orange, la gorge horriblement sec.

« Si je cherchais à vous rassurer, je me serais lancé dans un discours un peu plus réconfortant avec quelques notes de sympathies. Hors ce n'était pas le cas... » lâcha le harpie avec froideur.

Vyle était parfois un peu aigre. Malgré le fait qu'il soit courtois avec cette femme, il n'en restait pas moins méfiant. Il ne pouvait pas s'empêcher de l'envoyer bouler. C'était plus fort que lui. Pourtant, ce n'était pas son genre. Il se comportait toujours comme un gentleman, toujours comme un homme polis et charismatique. Mais elle le mettait tellement mal à l'aise qu'il s'arrivait pas à s'abstenir de se comporter un peu comme un gros con...

« Bien sûr que c'est pour vous ! Mon régime alimentaire est très différent du votre... Je ne me risquerais pas à manger ce genre de truc... » dit il en essayant de cacher son dégoût pour les aliments 'humains'.

Pour les harpies, la nourriture normale était juste une abomination. Croquer dans un gâteau, c'était comme manger du sable ou de la cendre. De la texture au goût, cela les rendait aussi vraiment malade. Eux mangerais que de la chair en putréfaction. Oh, ils pouvaient s'alimenter d'animaux, mais c'était comme si un humain mangeait des rats... même s'il y avait des valeurs nutritives, ce n'était pas ce que l'on appelle des mets de choix. Puis, il fallait impérativement que la viande soit faisandée, sinon c'était indigeste. Qui l'eut cru ? Les harpies étaient des petites choses sensibles de l'estomac...

Jia Li fronça les sourcils.

"Monsieur Dalh Maz Yien. Je viens de vous remercier . N'en avez-vous rien à faire?" Demanda-t-elle, quelque peu frustré qu'il ne le relève pas.

Elle reposa son verre de jus d'orange et mena la sandwich à sa bouche. Elle était plusieurs choses, mais elle n'était pas ingrate.

"Ne croyez pas que cela arrive souvent."

Il aurait pu se sentir honorer qu'elle, Chen Jia Li, lui dise merci. C'était une véritable faveur qu'elle lui faisait de le laisser la servir de la sorte. N'importe qui aurait été ravi de le faire. Franchement! Quel honte! La sorcière mordit à belle dent dans sa petite sandwich, réalisant que cette collation surprise lui faisait beaucoup de bien. Bon, ce n'était pas de la cuisine asiatique, mais ce n'était pas mauvais pour autant.

"Au fait,pourquoi m'avoir aider? Je croyais que vous me détestiez."

C'est vrai, ses gestes étaient en totale contradiction avec son attitude. Le harpie était plus froid qu'un glaçon au moins de janvier au sommet de l'Everest.
[HJ: je doute que les habitants de Ténébris connaissent toujours l'Everest. Disons seulement que c'est devenue une sorte de  légende lol]


[HJ Gemma:  ....... moi je dis, ça sent le couple cette histoire ..... A moins que Chen, le frère ou la sœur ait une autre cible en vue...... XD]

(HJ : merde oO il manque un partit de mon message ! Genre la moitié ! bon bah tant pis. On va faire comme si. Arf)

(HJ : de toute façon Chen, homme ou femme a toujours une autre cible en vue mdrrr)

Ce n'était pas que Vyle n'avait pas relevé le merci de la jeune femme, non. C'était que ça l'avait mis mal à l'aise. Il ne s'y était pas attendu du tout. En même temps, les Chen n'étaient pas connus pour la reconnaissance qu'ils savaient démontrer aux autres. Puis, il fallait avouer que cette femme le mettait terriblement mal à l'aise. Son air de femme fatale, ses manières de madone et sa fragilité de fillette. Elle était un contraste flagrant d'elle-même. Il soupira et s'assit à côté d'elle les bras en arrière.

« Vous voulez que je vous dise quoi. Oh Madame Chen, vous êtes trop bonne de me monter votre reconnaissance de la sorte ? » dit-il non sans ironie.

Quand elle lui demanda pourquoi il l'avait aidée, il détourna le regard et observait un lustre au plafond avec intensité, comme si celui-ci allait lui révéler le sens de la vie. C'est vrai, pourquoi l'avait il aidé ? Pour lui-même c'était un peu flou. Fallait il une raison à son altruisme ? Il ne savait que dire. Il poussa un nouveau soupir. Il resta presque une minute dans un silence quasi religieux, ce qui alourdissait encore plus la conversation.

« Je ne vous déteste pas... » se contenta t'il juste de de dire.

(HJ : vous êtes tous ses cibles, mes chéris mdr  et désolé pour ton message:/)
‘’Un simple ‘’de rien’’ aurait suffi!’’ dit-elle, royalement agacée.

La jeune femme observa attentivement Vyle, très curieuse d’entendre finalement une explication. Mais rien ne vint. Le harpie détourna simplement le regard. Le silence devint lourd, assommant même ce qui ne fit qu’accroitre l’énervement de la jeune sorcière.

Lorsqu'il ouvrit finalement la bouche, Jia Li avait presque totalement son sandwich. Il ne la détestait pas. C'est tout? La sorcière ne s'était absolument pas attendu cela. Et puis, il ne répondait pas non plus à sa question. Jia su une moue sceptique.

"Eh! Bien vous ne me portez certainement pas dans votre coeur non plus."

À sour tour, elle poussa un soupire à fendre l'âme.

"Je vais devoir rejoindre mes gardes du corps avant qu'ils ne s'inquiètent trop . "

La jeune femme regarda un moment la bouteille d'eau dans ses mains avant d'ajouter.

"Je devrais vous tuer pour ce que vous avez vu aujourd'hui. Mais vous avez ma gratitude. Je vous épargnerez donc." Dit-elle, doucement, sans  trace d'agressivité aucune.

Lorsqu'elle lui fit de nouveau face, elle lui offrit un petit sourire.

(HJ : pas grave, Vyle l'envoyait juste bouler XD)

Vyle hocha la tête face à la remarque de la jeune femme. En effet. Il aurait été avisé de répondre ça. Lui si diplomate en temps normal se retrouvait dans le rôle du goujat rustre et grossier. En temps normal, il aurait su répondre à ses questions, lui faire comprendre ce qu'il voulait. C'était le néant dans sa tête. Il avait le sentiment de n'être qu'un petit harpie intimidé. Quelle idée ! Lui, timide ? On aurait tout vu. Depuis quand on joue les timide avec la mafia ? Il inspira, comme pour se redonner du courage et haussa les épaules comme si tout cela lui était égal.

« Oh et bien, alors, de rien, je vous en prie, avec plaisir... » dit il en déclinant toutes les formules de politesse avec ironie

Il tourna la tête quand elle affirma qu'il ne la portait pas dans son coeur. Que dire à ça ? En fait, il avait une réponse toute trouvée. Il leva un sourcil, comme s'il était étonné de sa réplique, ce qui était le cas, soit dit en passant, puis il soupira en secouant la tête. Ah les femmes, fallait-il qu'elles compliquent toujours tout ? Il avait beau défendre leur cause le reste du temps, face à Jia-Li il avait le sentiment que c'était inutile.

« Je vous porte cependant en haute estime Madame Chen. Quant à mes sentiments à votre égard... je doute qu'ils soient d'une importance capitale dans la relation professionnelle que nous avons. Ce que je pense de mes contacts, informateurs, clients... n'engage que moi je le crains. Ils n'interfèrent pas avec mon travail. » dit il en détournant la question.

Elle soupira et l'informa de son intention de retourner dans la salle, avec ses gorilles armés. Il n'avait pas pensé à eux, mais il était vrai qu'ils devaient être inquiets d'avoir perdu leur patronne des yeux. Il n'osait même pas penser à ce que Shui-Khan leur ferait s'il apprenait ce niveau d'incompétence. Tuer ou bien kidnapper la petite soeur du Dragon de Jade avait été un jeu d'enfant s'il avait été un tueur. Il aurait été leur patron, il les aurait licenciés sur le champ... mais il imaginait bien que la mafia n'était pas du genre à faire des contrats en bonne et dû forme, avec une prime de licenciement et une cotisation à la caisse de retraite de Ténébris.

Avant qu'il n'ait pu commenter l'intention de la jeune femme, de rejoindre ses hommes, elle enchaîna. Il la regarda les yeux écarquillés. Il mit bien quelques secondes avant de prendre conscience qu'elle plaisantait. Il n'avait pas eu le temps d'avoir peur ou de la craindre. Son coeur s'était juste mit à battre plus fort dans sa poitrine. Sûrement qu'il buvait trop de café. Rien de plus. Une légère tachycardie sans motifs ni conséquences. Il regarda le sourire qu'elle lui offrait, presque timide. Elle n'était vraiment pas habituée à se faire aider, ni à montrer sa reconnaissance, tout comme il n'arrivait pas à la mettre en confiance.

« C'est à ce moment-là que je dois vous remercier, non ? » dit il avec un sourire amusé...

[HJ: yé tout cute Vyle <3]

Son sourire s'élargit et elle afficha un sourire malicieux.

"Oui. C'est cela." Ajouta-t-elle.

La jeune sorcière eu un léger éclat de rire, avant de détourner momentanément les yeux. Son sourire s'évanouit quelque peu. Voilà qu'elle plaisantait avec Vyle maintenant. Même sous la forme de Shui-Khan, elle s'autorisait rarement ce genre d'attitude. Cette situation était de plus en plus bizarre.

Un peu mal à l'aise , Jia Li se leva.

"Alors... Je vais y aller moi. J'aimerais quand même que vous gardiez cette histoire pour vous," dit la sorcière.

Eh! Oui! Manquerait plus que tout le monde apprenne qu'elle avait fait un malaise dans un lieux publique. C'était le genre d'histoire qui se déformait facilement avec le temps, d'une personne à l'autre, pour donner toutes sortes de récits scandaleux.
Elle aurait été tenté de l'inviter un de ces soirs à diner pour le remercier. Mais elle n'était pas sûr de pouvoir supporter un troisième rejet de sa part. Surtout qu'elle était encore un peu blessée suite à ce qui était arrivée entre eux. Ne voulant pas davantage éternisa cet étrange échange, elle lui tendit la main.

"On se dit au revoir dans ce cas."

(HJ : si tu ne veux pas que Jia-Li vomisse, vaux mieux pas qu'elle mange avec Vyle ! Conseil avisé ! Tu peux me croire ! Je doute que les cadavres humains en décomposition soit un truc qu'elle trouve glamour ! XD )

Vyle esquissa un petit sourire quand elle plaisanta avant de détourner le regard. Elle était rigolote quand même, malgré le fait qu'elle tuait des gens sans sourciller une seule fois. Il compris ce que Gemma lui trouvait. Elle semblait chercher à tenir un rôle, mais parfois sa personnalité semblait se redessiner derrière cette carapace de criminelle endurcie. Elle semblait être une douce et timide jeune femme jouant, très bien, soit dit en passant, à la femme fatale. Quel contraste étonnant.

« Madame Chen, je sais garder des secrets, ne vous en faites donc pas. Je ne dirais rien de votre... malaise. »

Il parlait avec beaucoup de douceur dans sa voix. Il était peut-être un fouille-merde, il faisait certes, parfois, pousser la chansonnette à certaine personne, mais il savait se taire. Jia-Li n'avait donc rien à craindre. De plus, il fallait quand même être maso pour parler des chefs de la mafia dans leur dos, surtout s'il était sur de se faire prendre. Mais le fait qu'elle tienne absolument à garder ça secret le chiffonnait un peu. Il n'y avait aucun mal à faire une anémie, ça arrivait à tout le monde. Même aux puissants. Mais quand il y repensait, on ne convulse pas comme elle l'avait fait quand on a sauté un repas. Puis, elle semblait être de spasme de douleurs. Étonnant. Cachait-elle un soucis de santé ? Il fronça les sourcils s'en même sans rendre compte, à la fois intrigué et inquiet.

« Dites, vous ne préférez pas que nous retournions ensemble dans la salle de réception. Je ne voudrais pas que vous... Je n'ai pas envie de vous laisser toute seule. Je vous ai promis, vous vous souvenez ? »

(HJ : c’est noté! )
Oh! Ce n’était pas exactement un malaise, mais ce que sa grand-mère une Pànluàn qìyóu. La rébellion du corps et de l’âme en quelque sorte. Un peu comme si son propre corps tentait de rejeter les charmes et les sortilèges qu’elle s’imposait. Il devenait difficile d’expliquer ce genre de crise concrètement.  Il faut dire que la magie elle-même ne s’expliquait pas. Invisible et omniprésente, ce n’était pas comme un concept mathématique.  Tout ce que Jia pouvait dire que, lorsqu’elle se retournait contre soi, c’était douloureux. Jamais encore, elle n’avait perdu conscience de cette façon. Il lui était arrivé, dans les pires moments, d’avoir de courtes absences… Mais jamais au point d’être soulevé par un homme de toute urgence et d’être transporter à l’ombre d’un couloir le temps de reprendre des forces.

‘’Vous me rassurez’’ dit-elle.

Il eut tout de même cet imperceptible froncement de sourcil qui alarma quelque peu Jia Li. Il ne manquait plus que Vyle se mettre sur son cas! Non seulement, il découvrirait un tas de trucs qui ne lui plairait pas du tout, mais connaissant ses dons hors pars, il finirait par la mettre elle-même en danger.

C’est alors qu’il proposa de la raccompagnée, la laissant perplexe. La jeune femme croyait qu’ils allaient simplement se serrer la main, se dire au revoir et ne plus jamais reparler de cet incident.

‘’c’est-à-dire que…’’ fit-elle, un peu sur ses gardes.

Vyle semblait ne pas vouloir se débarrasser d’elle. La sorcière se demandait d’où lui venait cette soudaine gentillesse. Il arrivait d’être si arrogant, glacial, parfois même très désagréable.  À nouveau, comme à chaque fois qu’elle était soucieuse, elle attrapa son menton anguleux, passa nerveusement son indexe sur sa lèvre inférieur. Ne serait-ce que durant une seconde.
Jia Li finit par sourire, laissant retomber ses bras le long de son corps svelte.

‘’C’est très galant de votre part. Merci.’’

Vyle tendit sa main vers la jeune femme pour qu'elle prenne appui sur lui. Malgré le fait qu'elle ait un peu mangé, rien empêchait qu'elle soit encore en état de faiblesse. Il ne voulait pas qu'elle s'effondre à nouveau. Puis, tombée de l'escalier, elle risquait de se blesser plus qu'autre chose. Un geste certes galant, mais aussi calculé. Parce qu'il était comme ça Vyle. Il était rare qu'il agisse sans raison. Il y avait souvent un but caché derrière chaque entreprise.

« Alors, venez. Je vais vous ramener à vos hommes de main ! »

Jia Li prit volontiers la main du harpie, se demandant comment un jour lui rendre l'appareil. La jeune sorcière lui répondit d'un sourire reconnaissant, descendant les quelques marches qui la séparait de Vyle. Sa paume rencontra le gant de Vyle et elle demanda une fois de plus ce que devait être ces serres. C'est qu'elle faisait une vrai obsession là dessus! C'était pas possible.

Au même moment, une large quoi que familière silhouette se découpa au bout du couloir. Il n'en fallut pas plus à Jia Li pour reconnaître son lapin. Celui-ci semblait plus qu'inquiet. Mais au moment où celui-ci aperçut le journaliste, son visage se métamorphosa et son regard se durcit d'un coup. La sourcière se tendit . En le voyant s'approcher, les points serrés, Jia Li lui fit comprendre d'un simple geste de la main que tout était sous contrôle. Vyle ne représentait aucune menace.

La sorcière offrit un sourire d'excuse au harpie comme Xun les rejoingnaient.

''Je vais prendre le relais à présent. Merci, monsieur.'' dit le garde du corps avec un fort accent chinois.

Il jeta un regard noir au journaliste.

''Encore merci pour tout Vyle. Au plaisir.'' dit-elle avant de s'éloigner.

Le grand asiatique en costume noir lui emboîta le pas, comme un petit chien derrière son maître, sans lâcher des yeux le journaliste.